Récit de Margaux sur son week-end à Pau

C’est la première fois qu’on laisse Valentin, 2 ans, à mes parents. J’appréhende un peu... Mais ce week-end est pour nous, pour nous retrouver, nous ressourcer, découvrir. On voulait une ville hippique et romantique

Je dis “on” mais j’avoue, c’est moi la “fleur bleue” qui aime les chevaux ! Avec son château, sa situation entre mer et montagne, ses villas anglaises et sa vue imprenable sur les Pyrénées, Pau était la destination idéale pour notre week-end d’octobre.

Nos trois jours à Pau sonnent comme trois notes de musique. 

Accord parfait. Programme parfait. Vendredi matin, après un tour aux halles à la rencontre des producteurs locaux, on a vite été happés par le boulevard des Pyrénées. Difficile de résister à une balade, entre les parterres de fleurs et les palmiers, dans la douceur de l’été indien... La vue est si belle qu’on s’arrête déjeuner ici, dans un salon de thé face aux majestueux sommets. 

L’après-midi, passage obligé au château de Pau, où est né Henri IV. Je me serais bien assise à l’immense table en chêne de la Salle des cent couverts ! La fin de journée est douce : promenade jusqu’au parc Beaumont, un coup de fil à maman (Valentin va bien !) et un apéritif tapas dans un des bars à vin du nouveau centre piéton, en toute décontraction. 

Samedi matin, je sautais comme une puce ! On est allés voir l’épreuve de cross du Concours complet international d’équitation 4 étoiles - le seul concours de ce niveau en France, qui a lieu chaque année fin octobre à Pau. Les meilleurs cavaliers et chevaux du Monde ont franchi, avec grâce et habileté, les cours d’eau et les buttes des sous-bois du domaine de Sers. J’étais émerveillée. 

Puis un coup de folie m’a pris : j’ai supplié Nico de monter sur son dos et de franchir les fossés. Et il l’a fait ! Qu’est-ce qu’on a ri ! Pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’un dîner en amoureux dans un restaurant traditionnel suivi d’une petite partie de Black Jack au casino

Dimanche, pas de grasse matinée, on veut pleinement profiter de notre dernière journée. Nico a réservé un 18 trous au Pau Golf Club, créé en 1856… le plus vieux golf du continent européen ! Pendant ce temps, je vais bouquiner au Club House. Ce bâtiment de style victorien, est un véritable musée. 

So british ! J’adore. 

Avant de rentrer, on prend un grand bol d’air le long du gave de Pau. C’est dans ces “rapides” et au Stade d’eaux vives tout proche, que nous découvrons le lieu d'entrainement du triple champion olympique de canoë Tony Estanguet. 

Notre week-end parfait touche à sa fin... C’est difficile de quitter cette merveilleuse ville-jardin. « Ce n’est qu’un au-revoir », dit la chanson... 

J’ai une idée, l’an prochain au mois de mai, je fais la surprise à mon chéri fan de courses de voitures : on revient passer une semaine à Pau pour le Grand Prix historique et le Grand Prix moderne

Château de Pau

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