Alors là, les filles je suis formelle : j’ai enfin trouvé les vacances qu’il fallait à ma petite famille ! Vous savez qu’avec Jean-Marc et les enfants, on s’est mis à la randonnée ? Et ici dans la Montagne basque, en Soule, on est servi…
Notre 1ère étape ? Cette belle ferme rénovée en gîte, dans le village de Larrau aux maisons à façades blanches et toits d’ardoises. De là, direction la passerelle d’Holzarte (suspendue à 150 m de haut !). En rentrant, petit crochet par Ste-Engrâce pour visiter l’église romane, son cimetière aux surprenantes stèles discoïdales.
On a découvert un autre trésor : la forêt des Arbailles. La légende dit que ce massif a abrité les premiers Hommes de la vallée de Soule et que l’eau de la fontaine d’Ahuski guérirait bien des maux... Ce qui est sûr, c’est que l’endroit est magique. Le vert émeraude y est roi et le pastoralisme l’activité reine : de la forêt aux pâturages où paissent en liberté, vaches, brebis, chevaux, d’une olha (maison de berger) à une autre, notre randonnée s’est peu à peu teintée d’une ancestrale sérénité. Au sommet, face à nous, les pics d’Anie et d’Orhi : un spectacle à la fois sauvage et apaisant.
Et je ne vous parle pas des dîners en auberges de pays avec truitelles, côtes d’agneau aux cèpes… ni des casse-croûtes préparés sur les marchés de producteurs locaux à Mauléon et Tardets, hum… l’ardi gasna !
Un verre de patxaran à la main, à l’écoute des chants basques on comprend mieux l’attachement viscéral qui lie ce peuple bon vivant à sa terre. Cette culture locale on peut la combiner à des activités, vélo, pêche, kayak, canyoning… Demain : randonnée à cheval puis Pastorale (pièce de théâtre montée et jouée en basque par les habitants d’un village).
Pour la fin des vacances, on ne pouvait pas quitter la Montagne Basque sans faire une pause à Iraty. Nous avons loué un chalet au cœur de la plus grande hêtraie d’Europe.
Chacun a vécu à sa manière cette forêt, véritable territoire transfrontalier. Jean-Marc, notre grand VTTiste a filé dès le matin sur l’une des nombreuses pistes balisées. Avec les enfants, nous avons préféré partir sur les traces de la faune et de la flore si riche. Nous avons parcouru le sentier transfrontalier d’interprétation, une sorte de “musée à ciel ouvert” ! On a découvert cette forêt mystérieuse, son histoire de contrebandiers, d’armurerie, de verrerie…
La balade nous a conduits à une petite auberge espagnole, les « Casas de Irati ». Jean-Marc nous attendait ravi et… affamé !!! Pintxos, tapas, côtes de bœuf au programme… UN BONHEUR !!!